Rêveries et pensées
Un peu de soleil
Que la lueur est douce
Celle du rayon froid
Qui passe sur ma couche
Lorsque la nuit s’en va.
L’automne qui arrive
Semble bien éphémère
Les feuilles à peine tombées
Déjà je sens l’hiver.
Même si le soleil
D’un élan courageux
Perce de sa lumière
Les nuages trop nombreux
La froide saison entreprend
De geler campagnes et villes
Et des pauvres gens frissonnants
Les pieds, les mains et les cils.
Mais lorsque le matin
Sous ma couette je m’éveille,
J’aime à voir dans mes mains
Danser le froid soleil.
Oubliant un instant les rudes assauts
D’une saison où tout n’est que maux
Je cours, je vole dans le jardin
Un petit peu de soleil dans les mains.
Thalie J. - 30 octobre 2007
Triste saison
Déjà le jour décline derrière les arbres dénudés
Alors qu’aucun soleil n’est venu le réchauffer.
Les vents en proie à une fureur démente
Font chavirer les bois et gémir les charpentes.
Sous leurs assauts incessants c’est l’hiver qui pointe
Envoyant ces chevaux aux crinières glaçantes.
Cela fait des heures que tombe la nuit
Et le jour qui se meurt hurle à l’agonie.
Il ne s’est pas levé terrassé par l’Automne
Il a baissé ses bras et au froid s’abandonne.
Demain sera pareil et encore le suivant
La fièvre de l’hiver enterre tout présent.
Thalie J. - 30/10/07
Ecole buissonnière
Sur le chemin de l’école
Suis partie tôt ce matin
Emportant mes idées folles
Et mon cartable à la main
Ai vu un éléphant bleu
Courir sur le sentier
Suivi par un limaçon
Chantant une chanson
Voletant dans les pétales
Un papillon de coton
Semait des milliers d’étoiles
Rondes comme des ballons
Une jolie libellule
Me demanda son chemin
Pour aller trouver la lune
Et lui faire un câlin
Hors du chemin de l’école
Laissant tomber mon cartable
J’ai suivi la farandole
Et m’en suis trouvée bien.
Thalie J.- 18 janvier 2007
Sur le chemin de l'école
Sur le chemin de l’école
Suis partie tôt ce matin
Emportant mes idées folles
Et mon cartable à la main
Le bitume du trottoir
Même s’il était tout noir
Ressemblait dans mes pensées
A un drôle de sentier.
Les maisons qui le bordaient
Etaient des gros arbres verts
Dans lesquels se nichaient
Des familles de pics-verts
Au bord un joli ruisseau
Dans lequel mes godillots
Nageaient en faisant du bruit
Eclaboussant des fourmis
Sur le chemin de l’école
Toujours j’aime rêvasser
Mais une fois arrivé
Il me faudra travailler.
Thalie J. -29 janvier 2007
Pour Clément...
L'automne
Dame nature vous voilà chatoyante
Caressée par un vent d’une grande tendresse.
Point de bise froide, de rafale violente
L’automne vous pare comme une déesse.
De nombreux animaux vous font encore fête
Avant de regagner leur gîte pour dormir
Le temps de l’hiver à venir.
Quelques promeneurs au pas tranquille
Profitent de votre beauté jamais égalée
Et laissent leur esprit baguenauder
Le long de vos chemins, le long de vos sentiers.
Point n’est besoin de rêver, il n’est rien d’aussi charmant
Que vos atours exposés aux caresses du vent
Dame nature, l’automne vous sied vraiment !
Thalie - 02/11/07
L'hiver
Le long de la route nos yeux ont contemplé
La nature blanchie comme une vieille femme
Dont il ne reste rien de la jeunesse dorée
Dont l'âge a éteint jusqu’à la plus petite flamme.
Quand l’automne s’endort sous le givre hivernal
La nature s’abandonne sous ce froid manteau
Oublieuse de l’été aux longs jours, si chauds,
Des orages grondants d’une fureur estivale.
Oubliées aussi les promesses du printemps
Quand les fleurs poussent dans les champs
Quand volent à nouveau hirondelles et papillons
Que sur les arbres enfin éclosent les bourgeons.
Toi aussi tu oublies les yeux perdus au loin
Les harassants travaux que réclament sans fin
La maison, le jardin, les champs et les bêtes.
Car dans le froid silence de l’hiver tout s’arrête.
……………………………………………
Cheminée, cheminée mon amie,
Que j’aime le spectacle que tu délies
La grâce de ton jeu, le souffle de tes cris
Agrémentent l’hiver, adoucissent la vie.
Immobile devant les volutes
D’un feu qui crépite au fil des heures
Tu oublies en te laissant bercer
Par le rythme des flammes blondes.
La terre est blanche de froidure,
Solide de gel, immobile d’attente
Seuls quelques animaux en mal de proies
Font semblant d’espérer en ces grands froids.
Tes pensées s’envolent bercées par la chaleur
Que dispense gaiement la bûche dans l’âtre
Il n’est plus rien à faire, plus rien à entreprendre
Que d’attendre immobile le retour du printemps
Thalie - 2007
Ma capitale
Dans un halo de couleur ocre,
La tour Effel chancelle.
A ses pieds l’on trouve
Les reflets rouges des ponts
Qui se fondent dans la Seine.
L’Arc de Triomphe se promène
Le long des berges à peine esquissées.
Dans ce Paris de bohême,
Point d’immeubles ni de passants.
La Capitale est figée pour longtemps
Sur ce tableau pourtant si vivant.
Thalie J.
3/09/2007
D’après un tableau de l’épouse du Dr Jaury