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Le vent

Non vraiment, le vent n’est pas content ! 


S’il passe ici, souffle par là, 

Croyez-vous que ce soit 

Pour son plaisir et avec joie ? 


S’il tourne dans les campagnes et les villes, 

Contourne les montagnes et les volcans 

Ce n’est pas pour chatouiller les enfants ! 


Non vraiment, le vent n’est pas content ! 


S’il s’époumone tous les jours, 

Tousse et crache de tout son souffle, 

Ce n’est pas seulement pour nous jouer des tours. 


Il attend le doux printemps 

Qui aux arbres redonnera 

Les feuilles et les fleurs 

Dans lesquels, il jouera 

… 

Enfin, enfin, content. 


Thalie J - Février 2001 

2001: Texte

L'amitié

L’amitié est une fleur qui jamais ne flétrie, 

Je m’enivre de son odeur qui parle d’infini. 

L’amitié est une rose qui toujours refleurit 

Quand nous avons le bonheur d’être réunis. 


Cultivons donc ce soir cette fleur si jolie 

Pour en faire un jardin de doux souvenirs 

Aux couleurs joyeuses, aux pétales fournies, 

Qui nous réchauffera quand il faudra partir. 


Cultivons donc ce soir l’art d’être des amis 

Pour, dans ce jardin, ce petit paradis, 

Cultiver l’amitié ….. C’est une fleur si jolie ! ! ! 





Thalie J -  25 janvier 2001 

Pour Marie Noël et Jean-Yves  

2001: Texte

La sirène et le marin

Posée tranquillement sur la plus haute vague, 

Elle prend simplement un rayon de soleil 

Pour brosser ses cheveux dorés comme le miel. 

Quelques-uns se détachent, et portés par le vent 

S’accrochent aux nuages qui flottent doucement 

D’autres, parfois s’échappent et tombent sur la mer 

Pour devenir écume et caresser la terre. 


Posé sur cette terre, les yeux perdus au loin, 

Il pleure simplement, abîmé et meurtrit 

Ses voyages finis que sera-t-il demain ? 

Quelques larmes ruissellent de ses yeux fatigués 

Se fondent dans la mer à coté de leurs sœurs 

D’autres, parfois s’élèvent à toucher du soleil 

Les rayons qui se posent sur les cheveux de miel……. 



Thalie J - juin 01 

2001: Texte

La petite souris

Dans le silence de la nuit, 

J’entends un petit bruit…. 

Miam, miam, miam 


Qu’est-ce donc qui vient 

Si tôt le matin ? 

J’ouvre donc un œil, 

Et regarde alentour 

Que vois-je sur le seuil 

Si tôt avant le jour ? 

Miam, miam, miam 


C’est la petite souris, 

Qui vient grignoter ma dent 

Pour la remplacer, c’est gentil, 

Par un petit présent. 

Miam, miam, miam 


Thalie J. - Octobre 2001 

2001: Texte

Goutte de musique

La goutte de musique sort des enceintes 

Peignant de son encre fluide, en demi-teinte, 

Un point. 


Lorsque la goutte se multiplie dans l’espace, 

Elle raye l’instant trop fugace, 

D’un trait. 


Si les gouttes deviennent torrent, 

Alors s’opère le miracle du moment : 

Un enchantement. 


Quant à la fin le silence revient, 

Il semble bien lointain 

Aux oreilles que la symphonie 

A bercées aux rives de sa mélodie. 


Thalie J - Mars 2001 

2001: Texte

La couleur du mois de janvier

La couleur de janvier ? 

Celle de l’ours polaire, 

De la neige que tes pieds 

Foulent dans une faible lumière. 


Et son bruit ? Le silence 

Qui passe sur les champs 

Lorsque les flocons dansent 

Et tombent doucement. 


Et son humeur ? 

C’est la mélancolie 

Comme sa couleur 

Elle fond sans bruit. 


Thalie J - Janvier 2001 

2001: Texte

La couleur du mois de février

La couleur du mois de février  

Est bien plus vive 

Que celle de janvier, 


Elle a pour teinte brûlante 

Le rouge de tes joues rebondies 

Que vient fouetter avec énergie 

Le vent qui te frigorifie.  


C’est le rouge petit enfant  

Qui marque la fin de l’hiver 

Quand la nature et tous les êtres vivants 

Attendent le printemps pour sortir de terre. 


C’est le rouge de ton ballon 

Qui roule dans la neige 

Attendant le frais gazon 

Coupé de terre beige. 


Le mois de février est donc rouge. 

Le soir quand le soleil se couche, 

Sur la neige, alors plus rien ne bouge, 

Sauf ton pouce dans ta bouche.  



Thalie J - Février 2001 

2001: Texte

la couleur du mois de mars

Après janvier au manteau si blanc, 

Et février aux joues si rouges 

Quel est donc le mois suivant ? 


C’est le mois de mars, à la tendre couleur, 

Le mois qui annonce le renouveau des fleurs 

Et promet un printemps tout bleu de bonheur. 

Ce mois là nous envoie d’un grand coup de bleu 

Des rayons de soleil pour réchauffer nos corps engourdis, 

Ce bleu si jeune, si neuf pousse les nuages et égaie nos vies. 


Après tant de blanc et tant de rouge, 

Le bleu nous réveille, pendant que tout bouge, 

Mars nous enivre de giboulées et de ciel bleu. 



Thalie J - Mars 2001 

2001: Texte

Joyeux anniversaire papa

Mon crayon n’est pas rond, 

Comme mes doigts il est droit. 

Mon crayon est fripon 

Quand mes doigts ne le tiennent pas, 


Tenu par mon pousse et mon majeur, 

Je pose mon index pour diriger ses pas, 

Alors mon crayon tourne rond 

Et sur la page j’écris ces mots-là : 


Joyeux anniversaire papa 


Thalie J – 9 octobre 2001 

2001: Texte

Poème disparu

J’ai perdu un poème dans la rue, 

A peine l’ai-je conçu  

Que de ma tête, il disparut. 


Vogue donc poème, au gré du vent, 

Va à la conquête des gens, 

Parle leur du printemps 

De la vie qu’il y a devant. 

Active leurs idiomatiques engourdis 

Par l’hiver, son froid, sa neige et sa pluie, 

Retrouve leur sourire et leur vie. 

Et reviens-moi dans un instant 


Je t’attends dans la rue 

Où tu as disparu. 


Thalie J - 2001 

2001: Texte

Histoire d'un chapeau

Mon chapeau n’est plus pointu 

Dit le lutin bien attristé, 

Un éléphant a marché dessus 

En allant au marché. 


Mon chapeau est bien trop grand 

Il descend sur mon front 

Car la patte d’un éléphant, 

L’a frotté de son talon. 


Et de son chapeau aplati, 

Le lutin brusquement 

Ramène les bords et les plis, 

Pour s’endormir dedans. 


Mon chapeau est un lit 

Dit le lutin fort surpris, 

Et l’éléphant ? Direz-vous ? 

Il ne tient pas dessous ! 


Thalie J - Octobre 2001 

2001: Texte

Folioles  

Sous le soleil présent que l’automne adoucit, 

La terre frissonne sous les feuilles jaunies. 


Ces denses ramures, fierté des marronniers, 

Abandonnent le vert quand disparaît l’été. 


Août à peine parti, elles se parent, en septembre 

De ternes coloris… bientôt viendra décembre. 


Fragiles dans le vent aux assauts impatients, 

Elles quittent les sommets quand l’automne paraît. 

  

Pour finir, en crissant et hurlant sous les pieds 

Des hommes ignorant leur triste destinée. 



Thalie J - 27 novembre 2001  

2001: Texte

Evolution

Une petite source en avait assez d’être sous terre, 

Patiemment, goutte à goutte, elle rejoint la lumière. 


Elle creuse sa sombre prison et jaillit à l’air 

Pour courir heureuse et libre entre prés et clairières. 

Bien vite rejoint par certains de ses frères, 

Ce tout petit ru devient une rivière. 

Toujours courant à travers la campagne, 

Elle gonfle et enfle pour devenir un fleuve plein de hargne. 

Dans sa force grandissante, il accueille d’autres rivières 

Et grossit encore pour finir sa longue promenade 

Dans les flots immenses de sa dernière étape : la mer. 


De la source à l’océan, il suffit d’une balade. 


Thalie J. - 9 octobre 2001 

2001: Texte

Dans la journée qui se ride déjà 

A l’heure où s’efface le soleil 

D’un coup de nuit, 


Je revois le rêve d’autrefois 

Quand à chaque réveil, 

Seule dans mon lit, 


Le rêve féerique d’être avec toi 

Continuait oh ! Merveille ! 

A jouer dans ma vie. 


Je te disais : « une semaine n’est ce pas 

N’est pas bien longue et je veille 

Sur nos enfants chéris. » 


Pourtant ce soir je suis là 

Et toujours je rêve et je veille. 

Jusqu’à ce doux lundi, 


Qui nous réunira. 


Thalie J - juin 2001 

2001: Texte

Chansonnette du p'tit roi

Un p’tit roi, 

Qui tournait la tête,  

Qui tournait la tête, 

Un p’tit roi, 

Qui tournait la tête 

Comme ça ! 


Ce p’tit roi 

Qui tournait la tête 

Qui tournait la tête 

Ce p’tit roi 

Avait un valet 

Comme ça ! 


Avait un valet 

Qui jouait des pieds 

Qui jouait des pieds 

Avait un valet 

Qui jouait des pieds 

Comme ça ! 


Ce valet avait un p’tit âne 

Aux grandes oreilles 

Aux grandes oreilles 

Avait un p’tit âne 

Aux grandes oreilles 

Comme ça ! 


Un p’tit roi 

Avait un valet 

Qui avait un âne 

Comme toi ! 


Thalie J - 4 avril 2001 

2001: Texte

Ainsi va le temps

La feuille est belle sous le soleil printanier 

Caressée par les rayons jaunes pâles, 

Elle se rafraîchit sous les fréquentes ondées 

Se laisse balancer par le vent en balade. 


Elle accueille avec joie papillons et oiseaux, 

L’arbre se dresse si fier de donner au monde 

Toute sorte de verts, du plus froid au plus chaud, 

Il offre à chacun le repos sous son ombre. 


Lors nous voici donc cherchant un moment 

Du soleil la chaleur sans l’étouffement 

Et c’est dans les sous-bois aux couleurs variées 

Que nos corps se reposent d’avoir tant marché. 


A l’automne, la saison chaude sera finie, 

La feuille tombera pour faire comme un lit 

A la neige silencieuse venue reposer la terre 

L’arbre dévêtu frémira au vent d’hiver. 


Nos corps refroidis par les assauts du vent 

Trouveront un abri sous les branches charnues 

Pour se rappeler qu’ainsi va le temps 

Et chanter le printemps qui n’est plus. 


Thalie J - Octobre 2001 

2001: Texte

Acquis

Une feuille est tombée dans ma main 

Dois-je la jeter ? Non, je ne jette rien. 

Le moindre papier, à la poubelle confié, 

Reste dans ma mémoire à jamais gravé. 

Et le temps qui passe fait revivre ces riens. 


Le temps les déforme et les embellit, 

Les retourne et les enlaidit 

Mais ces petites choses sans lendemain, 

Sont le merveilleux passé auquel je tiens. 


Une feuille est tombée dans ma main, 

C’est au fond de moi que je la tiens 

Et l’avenir même incertain 

Ne peut défaire de mon passé ces jeux sans fin. 



Thalie J - mai 2001 

2001: Texte

Les bananes

Ces fruits du soleil ont plusieurs saveurs : 


Dans un spectacle au charme ravageur 

Ils préservent de la belle le doux secret 

Et laissent les admirateurs affamés. 


Leurs courbes, pleines de soleil, 

Ont des vertus à nulle autre pareilles. 


Si vous en mangez régulièrement 

Leurs vitamines vous feront danser follement. 

Alors on dira de vous… 


« La danseuse se déhanche 

Avec vitalité, vivacité, agilité… 

Elle entraîne dans sa danse 

Les bananes à sa taille attachées. » 




Thalie J - Février 2001 

Clin d’œil à Joséphine Baker. 

2001: Texte

Mes lunettes

Sur mon nez il y a un drôle d’oiseau, 

Posé à califourchon, 

Il accroche ses fines ailes 

A mes deux oreilles. 


Cet animal n’est pas très sage, 

Il lui prend l’envie de voler 

Quand je penche mon visage, 

Alors il me faut l’attraper ! 


Pourtant cet oiseau est mon ami, 

Qu’il me gratte ou me chatouille, 

Je l’apprécie quand je gribouille 

Quand je joue et quand je lis, 


C’est un échassier rond et très drôle, 

Que je porte tout le temps 

Mais la nuit finit son rôle, 

Je vois bien en dormant. 


Thalie J - 11 Octobre 2001 

2001: Texte

Oui mais pourquoi ?

Un avion a rayé le ciel d’une traînée blanche, 

Une vie a ridée une joue vieillissante, 

Un espoir a tissé la vie d’un homme seul, 

Un crayon a noirci une feuille. 


Et le ciel absorbe cette marque blanche, 

Et la femme oublie cette ride imprimée 

Et l’homme trouve son espoir réalisé 

Et la feuille s’embellit de cette fine frange. 


Alors l’avion perdu dans le ciel s’est retrouvé, 

La vie continue dans les corps qu’elle marque 

L’homme trouve compagne en cette vie 

Et le crayon toujours écrit. 


Oui mais … pourquoi ? 



Thalie J - Mai 2001 

2001: Texte

Une belle histoire

La beauté de l'histoire 

Tient à ses acteurs : 


L'abeille, 

Qui va butinant jusqu’au soir 

Pour fabriquer du miel 

La taupe 

Qui creuse dans la terre 

Des galeries et des tranchées 

Pour faire son terrier et s’y reposer. 

La fourmi  

Qui vaque jusqu’à la nuit 

Ramenant sur son dos 

Brindilles et fardeaux. 

  

De multiples animaux 

Font chaque jour tant de travaux 

Que le soir venu 

La fatigue les surprend 

Alors ils se couchent 

Dans leur maison 

Seul ou en million 

  

L’histoire est si jolie 

Qu’il faut bien regarder 

Dans les forêts et les prairies. 

Où l’on met les pieds 

La nature offre toujours 

Mille choses à voir 

Qui enchantent chacune à son tour  

Nos rêves quand vient le soir. 

  

Thalie J - 2001 

2001: Texte

A toutes les victimes d'attentat

Il me revient en mémoire 

Des événements disparus, 

Le temps est passé sur l’histoire 

Je les ai perdus de vue. 


Mais dans ces temps heurtés 

Où la blessure est grande 

D’êtres à jamais déchirés, 

Il me revient des pensées. 


Un monde s’écroule, sous les yeux ébahis 

D’une foule d’humains révoltés 

Comment tant de haine peut-elle s’exprimer 

En tuant sans remords le cours de tant de vies ? 


Que Dieu protège ceux qui souffrent de ce carnage 

Qu’Il amène à lui les morts innombrables 

Que dans Sa grande bonté Lui qui est si sage 

Aux personnes endeuillées donne du courage. 


A tous les gens meurtris,  

Enfants, parents, amis, 

Ceux qui souffrent dans leurs corps 

Ceux qui souffrent dans leur cœur, 


Avec vous je pleure aussi. 



Thalie J – 2001 et, tristement les suivants et précédents 

2001: Texte

Conséquence

La pluie tombe à grosses larmes 

Sur le chemin de soleil 

Et la terre montre ses charmes, 

S’étire puis enfin s’éveille. 


Bien des âmes humaines  

En voyant cette pluie 

Prierons pour que viennent 

L’été et son blé si joli. 


Quel leurre est-ce donc là 

N’est-il pas d’esprit content 

Que la nature trouve ici-bas 

Sa nourriture à un torrent ? 


A trop la blesser on arrive 

A la dégoûter de survivre 

Et pudique qu’elle est 

Sous le béton cache ses attraits. 



Thalie J - Juin 2001 

2001: Texte

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