Rêveries et pensées
Supplique au soleil
Le temps est à la brume
La nuit traine à partir
Las si le temps s'enrhume
Nos heures vont se languir.
Vite soleil, vite, reviens
Éclairer le jardin
Porter de la douceur
À nos prochaines heures.
L'été n'est pas fini
Regarde autour de toi
Les blés à peine mûris
Attendent ça et là.
L'herbe est encore verte
Vestige du printemps
Qui fut triste et sévère
En un mot absent.
Alors si tu le veux
Pour notre grand bonheur
Envoie-nous ta chaleur
Et tes rayons soyeux.
Thalie J.
- 13 Aout 2013
Quand arrive la nuit
A l’aube de la nuit l’ombre va s’allongeant
Elle couvre le monde de silences et de noirs.
Mais une plainte s’élève vers le firmament
Un murmure semble monter dans le soir.
C’est le moment exquis dont profite la flore
Pour fermer ses pétales… chut ! Le monde dort.
Les arbres dans le noir, les arbres se hasardent
Feuilles, branches, bourgeons, ensemble bavardent.
28 03 2013
Thalie J.
Ma confidente
Quand vous m'avez parlé avec tant de douceur
À l'ombre des étoiles alors que j'étais seule
En cette nuit d'été vous qui toujours séchez
Les larmes des amants, par la vie, séparés.
Loin, très loin un hibou ponctuait vos paroles
Les lucioles dansaient en une ronde folle
J'écoutais, attentive, le bruissement si doux
De vos pâles rayons et tombais à genoux.
Un nuage a passé dans le ciel étoilé.
Quand vous êtes apparue toute d'argent vêtue,
Toute en magnificence par les astres adulée
Vous m’avez consolée puis avez disparue.
Thalie J.
16/4/13
Premier voyage Paris-Clermont
Lettre pour papa
Papa
J’ai gardé près de moi, quelques traces de toi,
Une tristesse qui dure, une larme qui ne sèche pas
Avec le temps s’effacent les pleurs d’autrefois
Mais la mélancolie suit chacun de mes pas.
Le bonheur s’accumule, là… devant ma porte,
Fait un joyeux tumulte, agrémente mes heures
Le mari, les enfants que tu ne connais pas
Sont éclats et brillance. Ils sont toute ma joie.
Bien sûr il y a des sourires et des rires aussi
Tout un bouquet d’amis, une famille unie
Bien sûr le soleil brille et la neige scintille
Mais un voile léger en atténue la vie.
Le temps passe, plus sombrement, sans toi, papa.
03 12 2013
Thalie J.
Chaleur
Le bruissement léger, du vent qui dans les feuilles
Chante une mélopée et caresse les toits,
Vient apaiser mon corps écrasé de chaleur
Libérer mes pensées qui s’envolent vers toi.
Une ombre trop éphémère plane sur le jardin
Porte en elle les germes de l’orage à venir
Le nuage disparait, l’orage va son chemin
Le soleil satisfait continue de nous cuire.
Au loin à quelques heures la fraicheur se prépare
Attendre fait partie du charme de l’été
Attendre que la nuit nous soit enfin donnée
Que dorme le soleil pour enfin s’éveiller.
La lune dans le ciel flâne tout doucement
Et envoie sur la terre ses rayons grisonnants.
La nature repose dans l’ombre bénéfique
Nuit d’été apaisante au charme féérique.
Thalie J.
24/7/2013