Rêveries et pensées
Les yeux
A vouloir dessiner des yeux par paquets,
Des cils et des sourcils et quelques rides aussi,
La pupille bien noire et l’iris arrondi,
Dont on ne voit à vrai dire qu’une partie,
La beauté des yeux, une fois décomposée :
L’amande de la paupière aux bords parfois fanés,
La tombée mélancolique des cils au naturel
Le blanc teinté de gris en l’absence de soleil
Les sourcils emmêlés à la fin du sommeil
La beauté des yeux, une fois dessinée :
La carte de la vie à travers quelques rides
Quelques ombres aussi, ça et là tatouées
Quand grandit le passé et s’amenuise l’avenir
Le temps s’accélère, se ravivent les souvenirs.
La beauté des yeux se trouve dans le regard
Lorsqu’un de leurs coups dévoile le fond de l’âme
Où brule le feu ardent qui anime la Vie
Cette flamme scintillante de l’Amour Infini.
Thalie - 05 novembre 2014
Au-revoir la Galerie Thalie
Merci
A vous tous qui êtes passés
A vous qui avez regardé
A vous qui êtes entrés
Qui avez apprécié
Qui m’avez parlé …. Écoutée.
Ce lieu dédié à la céramique
A la peinture et aux sourires,
Vous l’avez fait vivre par votre présence
Et je vous remercie de votre bienveillance,
Pour la modeste, mais bavarde, galeriste
Merci
Nathalie
Au-revoir aux visiteurs de la galerie Thalie
Juin 2014
Aux Parnassiens de tous les temps
…
Et si j’en crois leurs mots, il faut être imbécile
Pour ne pas adhérer au principe d’un style
Qui vise à nous mener au sommet poétique
Là où se trouve l’Art en son plus pur principe.
C’est un sommet lointain, pour moi inaccessible,
Puisqu’à partir de rien je me lance soudain
Ecris un petit texte d’une forme malhabile,
Je l’appelle poème et le tiens dans ma main.
J’en sais qui ne supportent ni le moi ni le toi
Et pour qui plus importe la forme que la foi
A eux je dédicace ce p’tit rien que voilà
Et si je les agace cela me met en joie !
Thalie - 8 octobre 2014 (après un gros travail de français avec Colin – travail donné par Mme Troadec)
Petit homme dans La ville
La ville se promène sous tes pas ralentis
Expose à tes regards ses lumières qui brillent.
Le réverbère t’éclaire en un bien triste éclat
Il joue avec ton ombre et fait taire toute joie
Te laissant seul alors dans une ruelle noire
La ville se régale de ce jeu dérisoire.
La ville alors t’entraîne au rythme de ses toits
Tu coules dans ses veines et parfois tu t’y noies.
Va petit homme va, nage tant que tu peux,
Car ses courants sont forts et t’entrainent plus loin
Tu crois choisir ta route, c’est elle qui te tient
En fait c’est dans le doute que tu erres sans fin
La ville te domine elle est maître du jeu.
Incline-toi devant elle, du jeu elle est le maître,
Rentre donc sous ton toit et fais donc une sieste
Son pouvoir est réel qui te laisse bien las
Petit homme, la ville est Reine et s’amuse de toi.
Thalie - 29 janvier 2014
Pourquoi écrire
Ecrire pour en finir,
Ecrire pour s’endormir,
Ecrire pour décrire
Ecrire pour écrire
Ecrire pourquoi ? Ecrire pourquoi pas.
Ecrire pour en finir,
Lorsque la nuit borde le jour
Des pensées et des idées,
Des faits, la réalité,
Des mots qui s’envolent et des mots d’amour
Des gestes qui s’oublient ou bien qui restent
La vie et toutes ses annexes.
Ecrire pour que l’esprit enfin libre
L’âme puisse s’endormir.
Ecrire pour décrire
Quand le jour écarte la nuit
Les rayons de lumière jouent avec les rêves,
Comme avec les reflets de rosée
Les premières lueurs écartent les cauchemars,
Dans un grand nettoyage.
Décrire ce moment fragile entre ici et là-bas
Ecrire pour ne pas perdre sa vie
Croire pour ne pas perdre l’esprit
Rêver pour ne pas dépérir
Irradier de mots chaque soupir
Respirer à fond pour ne pas mourir
Ecrire une prière pour Lui…
Ecrire pour l’Amour et la Vie
Ecrire que l’on croit, le dire et le vivre.
4/9/1999 – 29/1/2014 – 05 11 2014
Nathalie Juilliard
Douces fragrances du quartier
Oh! comme je me languis de vous,
De nos rires et paroles échangées.
Pourtant, à Paris depuis 10 jours,
A courir partout, je ne vous ai pas appelées.
Pardonnez-moi cette absence
Et gardez votre courroux
Car il me faut, en partance,
Conduire chaque chose à son bout.
Je profite d'un instant, d'une question
Pour vous dire que je ne suis pas loin
et que bientôt nous nous reverrons
pour partager café, gâteaux et potins.
D'ici là sauriez vous, somptueuses beautés
Qui de mon déménagement pourrait s'occuper
Une entreprise sérieuse avec des hommes musclés
Pour amener mon Paris à Chamalières ma nouvelle cité ?
Thalie J.
Préparation du déménagement à Clermont-Ferrand en 2014
Tombée du soir
Quand le ciel devient terne, que le soleil pâlit
Le bleu se mêle au vert et le blanc devient gris.
L’heure est venue sur terre, de trouver un abri
Pour y poser sa tête et rêver à l’envie.
Le ciel fond sur la terre, le silence est total
La bataille s’achève, le soleil est vaincu
Quand disparaissent au loin feuilles et pétales
Se taisent les cigales, il rougeoie et n’est plus.
Le monde sombre alors dans la nuit victorieuse
Et le jour disparu n’est plus qu’un souvenir.
Je connais cet instant où l’âme va, errant,
Cherchant une prière, quelques mots ânonnés,
Pour que l’ange qui veille, la vienne consoler.
Que j’aime ces couleurs ! Jamais je ne me lasse
De boire la splendeur du soleil qui trépasse
D’admirer la nuit sombre qui accroche une à une
Les étoiles à son ombre et à son front la lune.
Thalie - 28 05 2014