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Paris

La ville de pierres me laisse sans émoi 

Je désespère, elle n'est plus rien pour moi. 

Ses rues disparaissent dans une brume grise 

Le temps a fait son œuvre, à l'horizon elle s'amenuise. 

Hier encore je la pleurais, criais vers elle, elle me manquait 

Une fil ténu tissé toutes ces années nous reliait. 

Le fleuve de mes souvenirs rejoignait celui de ma ville. 

Chaque retour était un déchirement 

Aujourd'hui chaque départ est presque indifférence 

La vielle de pierres ne peut plus rien pour moi. 


Thalie J. 

18 mai 2017 

2017: Texte

L'été

Voilà que bruit le soleil 

L’entends-tu ? Il joue avec l'ombre 

Voilà que brille l'hirondelle 

La vois-tu ? Elle nage dans ses rayons. 


L'été enfin se veut merveille  

S'en est fini des giboulées 

Vite, vite, sors ton ombrelle 

L'automne déjà est annoncé. 


Voilà que transpire la ville, 

Et la campagne en fait autant 

L'escargot reste dans sa coquille 

La cigale chante gaiement. 


L'été fait gazouiller le soleil 

S'en est fini des giboulées, 

La limace n'est pas fière 

La pluie va lui manquer. 


Voilà que bruit l'enfant 

L'entends-tu ?  Il se joue de l'ombre 

Alors que sortent les passants 

L'été fait bouger petits et grands. 



Thalie J. 

4 juillet 2017 

2017: Texte

Aube

Je regarde le temps qui passe 
Les yeux posés sur l'horizon 
L'horloge de son tic-tac 
Emporte au loin toute saison. 
 
La lune pâle aux premières lueurs 
Disparait laissant le matin blême 
Préparer la palette des couleurs 
Et du jour peindre les reflets. 
 
Je regarde le temps qui passe 
Sera-t-il chaud et lumineux ? 
Lorsque s'étirent les papillons, 
Un nuage pointe à l'horizon. 
 
Sera-t-il froid et tellement triste 
Que le jour sourd à mon appel 
Se cachera au creux du nuage gris 
.... Disparaîtront alors les hirondelles. 
 
Je regarde le temps passé 
Comme un arc-en-ciel  
Qui doucement disparait 
Sitôt paru dans le ciel. 
 
Je regarde le temps présent 
Toujours jeune, imprévisible 
Je crois le tenir un moment 
Mais il n’en reste qu’un souvenir. 

Qui s’envole dans le matin jurassien. 
 
Thalie J. 

15 07 17 
Très tôt un matin dans le Jura 

2017: Texte

Pour occuper l’ennui… Pendant un Conseil d’Administration

A la fenêtre, l’arbre frémit doucement 

Il brise un peu l’ennui du temps présent. 

Les voix se croisent à l’infini en ronronnant 

S’emmêlent puis se détachent enfin s’estompent…. 


Le ciel pâlit sensiblement s’en vient la nuit 

L’arbre frémit doucement sans faire un bruit 

Il a porté toutes les heures. Le soleil et la vie 

S’emmêlent puis se détachent enfin s’estompent. 


La nuit est là maintenant, sereine 

Pour quelques heures elle est reine 

L’arbre ne bouge plus, le soleil et la vie sont partis 

L’heure est tardive, les voix s’épuisent et meurent aussi. 


Dans le manteau de la nuit, les ombres se fondent 

Dame lune et les lucioles sur la terre rôdent. 


30 avril 2017 

Thalie J. 

2017: Texte

Invitation à diner 

Le 1er avril, les poissons sont de sortie, 

Que diriez-vous d’en faire autant ? 


Nous vous proposons de venir à la maison 

Pour partager diner et discussions 

En un moment frétillant de bonne humeur 

Aux environs de 20 heures. 

Répondez oui sans plus attendre, 

Pour que nous puissions faire bombance. 


Notez la date sur vos tablettes 

1er avril, 20h – jour de fête 

Sans vous découvrir d’un fil - en tenue décontractée 

Venez à la maison, vous êtes invités. 


Thalie J. - 2017

2017: Texte

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