Pêle-Mêle de Novembre 2022
- Thalie J.
- 29 nov. 2022
- 2 min de lecture
Tout d'abord, une annonce... nouvelle séance de dédicace pour
dimanche 4 décembre

les poésies à croquer (en lieu et place du chocolat) pour flâner...
Grincheux jusqu'au sourire
Le silence envahit toute la maison. Est-ce cela qui la fait gémir ?
Le vent s’engouffre dans la saison. Est-ce cela qui la fait mourir ?
Le jour ne paraît que tardivement. Peu importe, il sera triste
La nuit grignote l’aube et le crépuscule. Elle tire et s’éternise.
L’horloge s’est arrêtée, perdue dans le silence
De la maison aux volets clos par l’absence
De vie et de lumière, de joie et de rires,
Elle se referme silencieuse. L’automne expire.
A l’image de l’horloge, ce matin un nuage s’est arrêté
Là, juste là, au-dessus du Jura, sur toute la contrée
Il est tellement navré, il n’y a aucun doute,
Car il se met à pleurer tant de froides gouttes.
Lorsque je lui demande pourquoi tant de tristesse,
Il pleut encore plus fort et mouille ma fenêtre
Je peux alors, compter pour passer le temps
Les gouttes qui s’écoulent lamentablement.
Dans la rue elles s’amoncellent et forment un ruisseau
Puis profitant d’un creux, une petite flaque d’eau
Les enfants la voyant se mettent à courir
Pour sauter en riant et le nuage de sourire.
C’est ainsi que le jour, au réveil tout grincheux
A fini dans la joie même s’il resta pluvieux.
Ah ! sans oublier les escargots et limaces de sortie
Qui ont fini dans la falque en bavant, tous réjouis.
Thalie J.
9/11/2022
Le silence
Le froissement de la mer,
Lorsqu’elle replie ses vagues
Le roulement de l’écume sur le sable
Dernier hommage à la terre
Avant que ne sèche la plage
Qui crisse sous les pas.
Le bruissement de la montagne
Lorsque le vent rebondit sur ses parois ;
Ricochant comme le galet de campagne
Que l’on jette sur l’eau si calme
Où il rebondit deux trois fois.
Le hululement de la nuit tombée
Lorsque murmurent les étoiles
Dans le ciel d’un noir envoutant
Où la lune passe en flânant.
Le déchirement des ombres
Lorsque l’aube avance sombre
Puis s’éclaircit à l’horizon.
Le clac de la lampe qui s’éteint
Le bruit reste enfin sans voix...
Alors parle le silence.
Thalie J.
03/11/2022
Mélancolie saisonnière
Dans le vent revenu à grand bruit ce matin
Les feuilles à l’automne ne savent résister,
S’oublient et s’abandonnent à l’aquilon chagrin
Peu soucieux de leur vie, il les laisse tomber.
Dans matin si pâle, quand s’éveille le jour
Il caresse en pleurant les feuilles allongées
Qui ne savent plus voir du monde les contours,
Les nuages qui passent, ni sentir le vent frais.
Dans le jour qui décline, un triste chant s’élève
Les feuilles de mourir à mesure que mes pas
Les collent à la terre, une saison s’achève,
Le requiem s’arrête arrivent les frimas.
Le temps est au silence, seule l’horloge bruit
Fait entendre ses coups dans le jardin qui dort,
Elle se veut éternelle mais s’éteindra aussi
Taira sa ritournelle par manque de ressort.
Il n’y a rien à faire, chaque année à son lot
De silences éternels, de stations immobiles
Devant la cheminée où je pose ces mots
Avec pour compagnie les bûches qui crépitent.
Thalie J.
3/11/2022
Viennent ensuite les aquarelles et l'huile en dernier
A croquer eux elles aussi... pour rêver








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